Questions courantes


1Est-ce que des neurologues interviennent lors de la consultation ou de la thérapie ?
Cela dépend du diagnostic. Si l’on identifie une insomnie sans comorbidité, il n’y aura pas d’interventions cliniques supplémentaires. En présence de certains troubles du sommeil (autres que l’insomnie), qui par leur nature requièrent un traitement différent, vous serez orienté(e), si cela s’avère nécessaire, vers la spécialité médicale la plus appropriée. Ce sera également le cas si l’insomnie est provoquée par une pathologie.
2J’imagine que le diagnostic du problème suppose des examens divers...
En principe, pour le diagnostic de l'insomnie, aucun examen n’est requis à part les antécédents médicaux. En revanche, s’il faut approfondir les causes de l’insomnie, des examens ou des analyses supplémentaires pourraient être demandés.
3D’après votre expérience, quel est le taux de réussite de la procédure CBT-I ?
Notre taux de réussite actuel est de 90 %, soit avec une rémission complète de l’insomnie soit avec des améliorations significatives des indicateurs les plus pertinents. L’analyse des données nous révèle que le taux de réussite dépend essentiellement de l’adhésion du patient à la thérapie.
4La durée de la thérapie est de 5 semaines. Est-ce que cette durée dépend de l’évolution du patient ou depuis combien de temps il souffre de ces problèmes ? Autrement dit, est-ce que la thérapie peut durer plus longtemps ?
Réponse courte : Non. Voici l'explication : La thérapie dure 5 semaines conformément au protocole qui a été conçu et approuvé internationalement sur la base de méta-analyses concernant l'efficacité de ses techniques. La thérapie comportementale et cognitive est un processus thérapeutique à court terme, orienté sur le changement des pensées, attitudes (processus cognitifs) et comportements qui sont à l’origine des difficultés, pour ainsi changer la manière dont les personnes se sentent. La partie d’accompagnement du thérapeute est brève mais il y a tout un travail que le patient doit accomplir sur plusieurs mois. Pendant la thérapie, un plan de sevrage du traitement lui-même est prévu.
5Ce traitement a-t-il des effets collatéraux ?
Son seul effet collatéral est l’augmentation attendue de la fatigue lors des 3e et 4e semaines de traitement, car c’est à ce moment-là que nous réduisons la possibilité de dormir.
6Je prends des médicaments pour dormir, mais je n’aime pas ça. Comment la thérapie incorpore-t-elle l'arrêt du médicament ?
Pendant le traitement, chaque semaine, nous mesurons le taux d'efficacité du sommeil, à partir duquel nous élaborons un plan de sevrage. En fonction du type de médication, un courrier pourra être envoyé ou non au médecin traitant.